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Oiron 1/3 : un monument palimpseste

Photo du rédacteur: Gaultier BoivineauGaultier Boivineau

     Au nord des Deux-Sèvres, à mi-chemin entre Poitiers et Angers, une minuscule commune abrite un monument à l’architecture et aux décors remarquables : le château d’Oiron. Égaré dans une campagne solitaire, à l’écart des circuits touristiques et des centres urbains, il dresse son imposante silhouette au beau milieu d’une plaine venteuse et dénudée. Impossible de rater cet immense vaisseau de pierre, surgissant au détour d’une route boisée… et pourtant, qui connaît le château d’Oiron ? Souvent présenté comme « le plus méridional des châteaux de la Loire », dont il ne fait pourtant pas à proprement parler partie, il n’en demeure pas moins l’un des plus insolites monuments voisin de cette célèbre vallée patrimoniale… Et pour tout vous dire, il est de loin mon préféré d’entre tous, en dépit — ou peut être grâce à lui, précisément — de son caractère méconnu. C’est un château contemporain, un lieu d’art unique en son genre, surprenant et merveilleux à maints égards, que je n’ai cessé de parcourir, d’étudier et d’admirer pendant presque six mois de ma vie. Et c’est de ce lieu qui m’est si cher que j’aimerais donc parler aujourd’hui, en commençant bien sûr par vous raconter son histoire. Celle-ci s’est écrite pendant quatre siècles, entraînée par la destinée de ceux et celles qui l’ont habité et construit. De la gloire à l’exil, de la cour du Roi Soleil à la noblesse déclinante, chaque époque, chaque personnage a littéralement apporté sa pierre à cet édifice si singulier… Moteur !



LE « PREMIER OIRON » (1470 - 1519)


     L’histoire du château d’Oiron débute au milieu du XVe siècle, au sein d’une famille aristocratique qui fut, pendant trois générations, l’une des premières de France. Pour le récompenser de ses loyaux services envers la couronne, le roi Charles VII offrit à Guillaume Gouffier la terre d’Oiron, située aux confins de la province du Poitou. Vers 1470, ce dernier y érige ce qui constitua « le premier » château d’Oiron — dont il ne subsiste plus grand chose aujourd’hui, si ce n’est le vague souvenir d’une cour centrale encadrée de quatre tours.

     À la mort de son père, Artus Gouffier hérite de la propriété d’Oiron. Gouverneur du futur François Ier, il connaît à son tour les faveurs de la couronne : nommé grand maître de la cour, comblé de richesses, il est aussi fait comte de Caravas, titre dont les Gouffier jouiront jusqu’au XVIIIe siècle et qui inspira, dit-on, le personnage du marquis de Carabas à Charles Perrault. Souhaitant rehausser le prestige de sa demeure, il entreprend d’en faire réaliser une extension, sous la forme d’une aile destinée à abriter une vaste galerie et une chapelle à double niveau. Toutefois, à sa mort, en 1519, seuls sont achevés le rez-de-chaussée et la chapelle basse, dont le style témoigne d’un élégant gothique flamboyant, quelque peu tardif*(1). On doit également à Artus Gouffier le lancement du chantier de l’église collégiale voisine, laissée inachevée à sa mort. Elle sera complétée vers 1540 par son successeur et fils aîné, avec lequel s’annoncèrent les heures les plus glorieuses du château d’Oiron…



LA DEMEURE DU GRAND ÉCUYER (1538 - 1570)


    Sous l’impulsion de Claude Gouffier, qui achève et embellit le château familial, Oiron connaît une période faste, durant laquelle il se transforme en une splendide demeure princière, où régnaient les plaisirs des sens et de l'intellect. Claude s’illustra par sa longue et glorieuse carrière militaire, qui lui valut les honneurs de la cour. De ses multiples titres et privilèges se distingue celui de grand écuyer de France, mentionné par une inscription subsistant sous la galerie que fit ériger son père. Claude fait reconstruire une partie du logis de son aïeul : sont ainsi aménagés de nouveaux appartements dotés d’une splendide décoration, dont on ne conserve que quelques rares éléments. Le nouveau logis abrite également un monumental escalier d'honneur, originellement ouvert sur la cour à la manière de son homologue d’Azay-le-Rideau. Petite originalité : ce dernier est dit de type « rampe sur rampe à moitié tournante »… ce qui désigne en fait quelque chose d'assez proche de la vis. Le grand écuyer fait par ailleurs planter un luxuriant jardin en terrasse au sud du logis, sans doute inspiré des modèles italiens. Enfin, il fit très probablement construire de grandes écuries qui abritèrent une partie des chevaux du roi, en partie disparues.



     L’érection de l’escalier d’honneur et du nouveau logis était à peine terminée lorsque Claude Gouffier s’engagea dans l’achèvement de l’aile orientale du château, puis dans la décoration de ses intérieurs. Peinte entre 1546 et 1553, l’ornementation de la galerie du grand écuyer constitue, de l’avis unanime des historiens, un témoignage exceptionnel de l’art de la Renaissance française, qui fit longtemps la célébrité d’Oiron. Longue d’une cinquantaine de mètres, celle-ci abrite en effet le plus vaste ensemble de peintures du XVIe siècle nous étant parvenu, après celui conservé au château de Fontainebleau. Ses 14 scènes, déployées sur près de 450m2, illustrent les principaux épisodes de la guerre de Troie, de sa genèse à sa tragique conclusion. Issu de l’Énéide, tout comme la devise personnelle du seigneur d’Oiron (inscrite sur la façade extérieure), ce programme reflète la culture humaniste du grand écuyer. S’il s’inscrit dans une tradition artistique déjà ancienne, le thème est ici repensé par le choix des épisodes, le traitement des figures et des décors, ainsi que par les commentaires introduits par l’iconographie et les inscriptions, qui contribuent à conférer au programme une véritable originalité, conforme aux goûts et aux aspirations intellectuelles de Claude Gouffier. Un détail marquant de cette personnalisation est par exemple l’omniprésence de figures équestres, sans nul doute voulue par le commanditaire… Précisons que les peintures ne sont pas à proprement parler des fresques, puisqu’elles sont réalisées à la colle, sur un enduit sec de faible épaisseur. C’est d’ailleurs ce qui explique que l’ensemble soit désormais « voilé de mélancolie », comme le regrettait déjà l’historien Louis-Auguste Bossebœuf en 1889. On s’accordera avec lui pour laisser à l’imagination le soin de restituer à la galerie son éclat d’antan, et de rendre son faste au château du grand écuyer, qui abrita en ses heures les plus glorieuses « tout ce que l’art du temps de Henri II créa de plus étincelant ».



UNE PRISON DORÉE (1620 - 1642)


     À la mort de Claude, le château d’Oiron passe entre les mains de Gilbert sans connaître de modification substantielle, puis entre celles de Louis Gouffier, qui entreprit vers 1625 d’en faire reconstruire le corps de logis. Ce dernier s’avère être un personnage pour le moins ombrageux, accusé de conspiration contre le cardinal Richelieu, dont il se fait un ennemi personnel. Ce qui ne lui réussit guère : en 1631, il est condamné à l’exil à Oiron, où il mourra onze ans plus tard, ruiné par les grands travaux qu’il y réalisa (et sans doute passablement déprimé). Louis fait reconstruire la portion orientale du logis, transformé en « pavillon du roi ». Ses façades extérieures reçoivent un opulent décor sculpté, témoignant d’un penchant baroque typique de l’architecture française sous le règne de Louis XIII. Au rez-de-chaussée du pavillon se trouve l’appartement de Louis, dont subsistent quelques éléments décoratifs : une porte, des peintures d’ébrasements et deux très beaux plafonds à la française. Le premier étage abrite le fastueux appartement du roi, qui donna son nom à l’ensemble du pavillon. Celui-ci se distingue de celui du rez-de-chaussée par son très (très) riche décor, peut-être un poil (un poil !) — allez, admettons-le : peut-être un poil prétentieux…


     Il était à l’époque d’usage de réserver un appartement au souverain, dans l’éventualité d’une visite royale. Dans ce cas précis, la coutume se teinte d’une certaine ironie : Louis Gouffier, qui n’eut jamais l’honneur de recevoir Louis XIII, dota la chambre du roi d’une décoration particulièrement significative — pour ne pas dire tout à fait savoureuse, quand on connaît l’histoire de cet hurluberlu. Loin de toute révérence, le duc élabora en effet un programme iconographique à sa propre image, dans lequel il évoque l’injustice de son exil. Les dieux guerriers Mars et Minerve et une vue du siège de la Rochelle figurent ainsi sa valeur militaire et les services rendus au royaume, tandis que la chute de Phatéon et celle d’Icare, dans les tondi du plafond, pourraient symboliser sa propre disgrâce (quoique cette interprétation soit discutée). Ce programme iconographique trouvait son point d’orgue dans le tableau qui trônait sur la cheminée : une composition allégorique montrant la fortune sous les traits du cardinal Richelieu lui-même. Celui-ci y distribuait des grâces à des personnages grotesques, tandis qu’à l’arrière-plan, Louis était représenté en train de bêcher son jardin… Je vous laisse imaginer le sommeil du souverain dans cet océan d’accusation !


     Louis procède également au réaménagement du corps central du château, qui reçoit deux vastes salles d’apparat, formant le cœur de la demeure : la salle dite des Amazones au rez-de-chaussée, et la grande salle, ou salle des armes, au premier étage — les combles servant pour leur part de garde-meuble. Aujourd’hui divisée en trois pièces, la salle des amazones abritait la majeure partie de la grande collection de peinture des Gouffier, patiemment constituée au fil des générations. Un inventaire daté de 1683 mentionne en effet l’existence de quatre vingt dix œuvres — majoritairement des portraits —, parmi lesquelles La petite sainte famille de Raphaël, un chef-d’oeuvre du musée du Louvre… Dans la grande salle du premier étage se trouvait également un ensemble de peintures martiales disposées sur les trumeaux entre les fenêtres. Ce décor rivalisait de façon évidente avec la galerie des Illustres du palais cardinal, réalisée entre 1632 et 1635 pour… Richelieu lui-même*(2) ! Sacré Louis Gouffier…


 À sa mort, Louis laisse à sa descendance un édifice fastueux mais inachevé, ainsi que de multiples dettes. Son héritier direct étant décédé en 1639, les biens de la famille reviendront à son petit-fils Artus III. Ce dernier, élevé à Paris, se désintéresse rapidement d’Oiron, qu’il abandonne à sa sœur Charlotte en 1667, date de son mariage avec François III d’Aubusson, maréchal de la Feuillade. Avec lui s’ouvre un nouveau volet de son histoire… 



LE RÊVE CLASSIQUE (1669 - 1682)


     Homme ambitieux et sybarite, François d’Aubusson entend donner au château d’Oiron tout le grandiose exigé de la demeure d’un courtisan du Roi-Soleil. Entre 1669 et 1683, il achève les travaux du corps de logis entrepris par Louis Gouffier, puis ouvre un vaste chantier destiné à gommer l’hétérogénéité architecturale du château, au profit d’une régularité classique typique du XVIIe siècle*(3). Ces aménagements seront à la fois conformes aux goûts de l’époque et respectueux (dans une certaine mesure) de l’œuvre des premiers propriétaires d’Oiron.


     À l’instar de Louis Le Vau à Versailles, il commence par envelopper les appartements, l’escalier et la chapelle de Claude Gouffier d’une façade similaire à celle du pavillon du roi, lui créant ainsi un pendant architectural à peu près identique. Tout comme Louis XIV à Versailles, François d’Aubusson harmonise ses propres aménagements avec le reste du château, en copiant le style déployé par Louis Gouffier un demi-siècle plus tôt, et ce en dépit de son caractère démodé. L’intérieur du château connut lui-même des remaniements, qui ne furent pas sans conséquences sur l’œuvre originelle des Gouffier : le percement de portes et de fenêtres, notamment, provoqua la disparition de certaines peintures de la galerie, remplacées par d’autres, de bien médiocre qualité… La Feuillade supprime également le pavillon d’entrée, l’aile nord et l’aile ouest du château, qui témoignait encore de la première construction du XVe siècle. À celle-ci, il substitue un portique voûté couvert d’une terrasse et amorti par un pavillon carré, lui-même flanqué d’une tour circulaire — dont il ne construira que le rez-de-chaussée.



     Le maréchal poursuit son œuvre ambitieuse par un réagencement profond des abords paysagers du château. Il commence par faire démonter la fontaine de marbre qui avait été installée par Claude Gouffier au centre de la cour d’honneur, dont la vasque rejoint l’église attenante, où elle servit de bénitier jusque dans les années 1960. À la place est imaginée une sculpture à l’effigie du souverain que François, en parfait courtisan, finira par lui offrir personnellement. Le fossé entourant le château est reporté de plusieurs mètres vers l’extérieur, et creusé, du côté du logis, d’un canal enjambé d’un pont. Au sud est créée une levée dominant la plaine, en lieu et place du jardin en terrasse voulu par le grand écuyer. Enfin, face à l’entrée, il fait aménager une majestueuse avant-cour ceinte de pavillons et de murs écrans, et précédée d’une demi-lune d’où rayonnaient trois longues allées plantées d’ormes. Celle-ci demeure inachevée, tout comme le parc au tracé régulier qui complétait cet écrin paysager, avec un grandiose probablement inspiré de l’exemple de Vaux-le-Vicomte.


     Les travaux s’arrêtent quelques années après l'installation définitive de Louis XIV à Versailles. François d’Aubusson, voyant s’éteindre tout espoir de recevoir le roi dans sa fastueuse demeure, interrompt le chantier et rejoint lui-même la cour versaillaise. Après le décès de son épouse, le maréchal se lance dans l’édification de la place des Victoires à Paris. Transformé en solennelle résidence classique, le château d’Oiron fini par être délaissé de son propriétaire, qui avait pourtant œuvré avec passion à cette métamorphose au cours de quinze années d’intenses travaux.


UN DERNIER ÉCLAT (1700 - 1707)


     Les ambitions de François d’Aubusson sont vite oubliées par son fils Louis, qui projette la pure destruction du château, mais finit par le vendre en 1699 pour rembourser ses dettes. Il passe aux mains de la célèbre Athénaïs de Montespan l’année suivante, qui le rachète pour son seul fils légitime, le duc d’Antin*(4). À l’écart de la cour, cette ancienne courtisane de Louis XIV originaire du Poitou se consacrera jusqu’à sa mort à l’achèvement du programme paysager de La Feuillade. Afin d’y établir ses appartements, la marquise terminera également l’aménagement intérieur du pavillon des trophées, dont subsistent encore de très beaux carreaux de faïence de Nevers. Elle procédera, enfin, à l’érection du pavillon de la tour des ondes, dont la silhouette viendra faire pendant à celle de la tour de l’épée. Lorsque survient brutalement sa mort, en 1707, le château entame une longue période de décadence.



LE DÉCLIN ET LA RUINE (1736 - 1922)


     Deux ans après la mort du duc d’Antin, le château est vendu à Gabriel de Neufville qui, à l’instar de ce dernier, n’y habitera jamais. La demeure, inoccupée et mal entretenue, voit bientôt disparaître le comble du pavillon du roi, achevant de conférer au logis une complète symétrie. Elle passe aux mains de la famille Boisairault à partir de 1772. Issus de la petite noblesse locale, ces nouveaux propriétaires auront à cœur de rendre à nouveau habitable une partie du château, bien trop vaste pour qu’ils puissent en assurer un entretien complet. Ils s’attachent ainsi à cloisonner et entresoler les salles du rez-de-chaussée et du pavillon des trophées, où sont réalisés quelques décors, encore visibles dans certaines salles du château : cheminées de marbre néoclassiques, lambris moulurés, corniches de plâtre… Le parc est également planté de quelques marronniers, tilleuls et noyers. Les magnifiques cèdres qui encadrent aujourd’hui le château seront d’ailleurs plantés par cette même famille, environ un siècle plus tard.


     En 1789, la Révolution vient porter un coup fatal à la fortune des Boisairault, dont le château, pillé et dégradé, subit également les conséquences. Ce n’est qu’en 1822 que Pierre-Auguste Fournier de Boisairault s’attèle à la réfection des salles dévastées. Certains de ces aménagements sont toujours visibles, tels que les faux marbres peints dans l’actuelle salle des batailles et sur le palier de l’escalier, ou encore le décor des appartements situés au rez-de-chaussée du pavillon des trophées. La prestigieuse galerie Renaissance est pour sa part utilisée comme grenier à grain, ce qui ne manque pas d’indigner Prosper Mérimée, lors d’une visite en 1840… Il faudra attendre 1869 pour que soit lancée une restauration plus significative de l’édifice, sous l’impulsion d’Auguste Fournier. En 1877, son brutal décès vient toutefois interrompre ce chantier, laissé inachevé jusqu’en 1899, à la mort de sa femme. Le domaine est alors démembré, et le château sombre tout à fait dans la ruine.



UN MONUMENT CLASSÉ (1923-1986)


     Après une tentative avortée en 1913, le château est classé au titre des monuments historiques par un arrêté du 2 octobre 1923. On procède immédiatement à la mise hors d’eau de l’édifice, en commençant par la galerie Renaissance. Ce premier sursaut demeure toutefois insuffisant à endiguer le délabrement du château, qui s’accentue jusqu’en 1941, lorsque l’État décide de procéder à son expropriation pour en assurer lui-même la sauvegarde. Pendant près d’un demi-siècle, Oiron devient alors le théâtre d’un vaste chantier de restauration, lancé par le service des monuments historiques. Progressivement, on procède ainsi à la réfection de l’ensemble des couvertures, à la création de deux terrasses en béton armé — assurant la mise hors d’eau des pavillons —, au dégagement des baies bouchées, à la restauration des ornements sculptés sur les façades… Les intérieurs sont également rénovés, en donnant la priorité aux pièces dotées des décors les plus prestigieux : la galerie Renaissance, la chambre du roi et le cabinet des muses, en particulier, sont restaurés entre 1956 et 1975. À la fin des années 1980, le danger d’une ruine imminente semble écarté. Toutefois, bien des efforts supplémentaires devront être déployés pour parvenir à la complète sauvegarde de ce monument, qui sera assurée par une réaffectation tout à fait originale… dont nous parlerons au prochain épisode !


G.B.


 

Voici quelques précisions suite à la relecture attentive de M. Grégory Vouhé, historien spécialiste du château d'Oiron :


*(1) Il semblerait que la galerie basse soit au contraire l'œuvre de Claude Gouffier, dans les années 1540. (Bénédicte FILLION-BRAGUET & François JEANNEAU in Le Picton, n°250, 2018)


*(2) Cette interprétation est remise en cause par une nouvelle datation de ce décor, commandé en 1629 par Louis Gouffier, soit plusieurs années avant l'achèvement de la galerie des illustres. (Grégory VOUHÉ, Oiron au temps de madame de Montespan et du Duc d'Antin, 2015, p.26)


*(3) Il est probable que les travaux se soient prolongés bien plus longtemps : l'acquisition de plusieurs parcelles est documentée jusqu'en 1689. (Grégory VOUHÉ, Oiron au temps de madame de Montespan et du Duc d'Antin, 2015, p.21)


*(4) Précisons que les terres et le château d'Oiron furent en fait achetées par le Duc d'Antin lui-même, grâce à un don de la Marquise... Et merci maman ! (Grégory VOUHÉ, Oiron au temps de madame de Montespan et du Duc d'Antin, 2015, p.13)



 
 
 

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